Histoire, culture et traditions

Découvrez les charmes et traditions d’une montagne authentique …


Les colporteurs

Les colporteurs

A l’époque, l’Oisans était un pays rude ou les longs et froids hivers ne laissaient pas beaucoup de choix aux hommes : pour survivre, il fallait partir sur les routes dès la fin des récoltes. Les colporteurs étaient des marchands ambulants, les ancêtres des vendeurs à domicile que nous rencontrons aujourd’hui. En effet, « le colporteur est celui qui exerce un commerce à porte-col, c’est à dire qu’il porte sur son dos sa hotte appelée balle » (Les colporteurs de l’Oisans – Musée d’Huez et de l’Oisans).

Bien qu’existant depuis le Moyen âge, c’est durant la seconde moitié du XIXème, alors que la population rurale française atteignait son maximum, que le colportage connut son apogée. A cette époque, les paysans devaient « descendre à la ville » pour trouver des commerces ou acheter des produits manufacturés.

Mercier (fils, aiguilles, rubans, bijoux…), rouennier (tissus, châles, chemises…), herboriste (plantes médicinales, préparations de pharmacie), quincaillier (ustensiles de cuisine), lunetier, fleuriste (graines d’edelweiss, de gentiane, semence d’oignons…), tous vendaient des produits facilement transportables et très utiles. La plupart des colporteurs vendait leur marchandise en France, mais les colporteurs fleuristes parcouraient le monde pour vendre leurs graines de fleurs exotiques et chères à une clientèle aisée.

Les « hirondelle de l’Oisans » revenaient au pays au printemps la hotte de marchandises vide et la tête pleine de nouvelles du grand Monde. L’activité a disparu progressivement avec l’exode rural après la seconde guerre mondiale.

Pour plus d’informations sur le colportage, vous pouvez consulter le site de l’association Freneytique.

Sources : « Les colporteurs de l’Oisans – Musée d’Huez et de l’Oisans », « Patrimoine en Isère – Musée Dauphinois », 2001.


L’épopée du barrage

L’épopée du barrage

Repéré en 1918 par le grand industriel dauphinois Henri Frédet, le site du Chambon, verrou rocheux étroit et imperméable, fit l’objet de premières études géologiques dès 1921. Menés par l’entreprise Campenon- Bernard, les travaux, commencés en 1929, durèrent 6 ans et nécessitèrent le travail de centaines d’ouvriers (dont une trentaine y laissera la vie).

Construit à 1040 m d’altitude entre les communes de Mont de Lans et Mizoën, le barrage du Chambon fut pendant près de 20 ans un des plus hauts d’Europe. Cet édifice de béton (de type « poids »), haut de 135 m de hauteur, long de 295 m, épais de 70 m à la base et 5m en crête, aura englouti 60 000 tonnes de ciment. Les difficultés de ravitaillement en ciment auront même nécessité la construction d’un transporteur par câble depuis Bourg d’Oisans.

Le barrage ne fut pas réalisé dans le but de produire de l’électricité, mais de réguler le débit de la tumultueuse Romanche (soumise à de fortes variations suivant les saisons). C’est en mai 1935 qu’il pourra enfin alimenter les nombreuses usines hydroélectriques situées en aval le long de la Romanche.

Sa construction aura eu un impact fort sur le paysage, la population et l’économie du territoire : les trois hameaux de la plaine furent engloutis (le Chambon, le Dauphin et le Parizet) et la centaine d’habitants due émigrer vers les villages alentours. Parallèlement, l’arrivée massive d’ouvriers, dont certains s’installeront définitivement, a contribué au développement d’activités économiques et notamment de nouveaux commerces.

Aujourd’hui, 74 ans après sa mise en service, le barrage est victime de la « maladie du béton », provoquée par la carbonatation atmosphérique qui fait gonfler les barres d’acier et éclater le béton d’enrobage. Rien d’inquiétant, car le barrage est construit pour tenir plusieurs siècles, mais des travaux de rénovation sont en cours.

Source : Dauphiné Libéré – Didier Cayol, 2007
Pour plus d’informations, visitez le site de l’Association Freneytique.


Le pastoralisme et la Maison Départementale des Alpages

Le pastoralisme et la Maison Départementale des Alpages

Le pastoralisme décrit la relation interdépendante entre les éleveurs, leurs troupeaux de ruminants et leur biotope.

Dans la vallée du Ferrand les alpages ne représentent pas seulement une activité économique, mais également un important patrimoine environnemental, paysager, culturel et architectural fort. Le pastoralisme est un art de vivre montagnard respectueux de l’environnement qui mérite d’être préservé.

Toute la difficulté de gestion de ces sites réside dans la subtile articulation entre la régénération des ressources naturelles (herbe, eau) nécessaires à la vie des troupeaux, la préservation d’écosystèmes remarquables et l’activité humaine qui en découle (touristes, sportifs, résidents, pêcheurs et chasseurs, pastoraux…).

Animée en partenariat avec la Fédération des Alpages de l’Isère, la maison des Alpages est non seulement un écomusée du pastoralisme mais aussi un terrain d’expérimentation pour petits et grands, curieux de découvrir les alpages, la transhumance, le travail des bergers et de leurs précieux chiens.

Dans un environnement unique en France, ce merveilleux site d’interprétation explique l’histoire de ces hommes qui ont façonné la montagne pour qu’elle soit ce qu’elle est aujourd’hui et pour qu’elle le reste demain.

www.maisondesalpages-besse.com


La Gastronomie

La Gastronomie

Farcis de l’Oisans, crozets de l’Oisans, ganèfles de l’Oisans, potée aux choux raves, gratin dauphinois, tarte aux myrtilles, génépi sont autant de recettes et liqueurs typiques de l’Oisans que l’on ne peut quitter sans y avoir goûté.

N’hésitez pas à venir goûter la célèbre Tourte de Besse à Besse en Oisans.

Yves Saint Pierre, artisan boulanger, membre de la route des Savoir Faire de l’Oisans, vous montera les différentes étapes de fabrication. Il est l’un des derniers boulangers à travailler sans mécanisation. Sur réservation

Produits : Tourte de Besse, Biquet au froment, Biquet de seigle et froment, Brioche.

Infos :

Le Viol du mai 38 142 Besse en Oisans

A la sortie du village, au dessus du parking.

Tel : 06 89 17 74 17 04 76 80 04 46

Horaires :

Du 1/09 au 30/06 lundi et vendredi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 19 h.

Du 1/07 au 31/08 : tous les jours de 9 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 19 h 30.


Besse, village inscrit à l’inventaire des bâtiments de France

Besse, village inscrit à l’inventaire des bâtiments de France

C’est un village au caractère authentique par excellence. Maisons de pierres, ruelles étroites et pavées (les calades), le charme de Besse en Oisans réside dans son architecture typique qui en fait un lieu unique et incontournable en Oisans.

Pour les groupes, sont organisées des visites guidées du village : architecture, histoire, curiosités locales, ruelles et calades, toute une organisation et un mode de vie expliqués ; et pour clore la visite un tour dans la Maison des Alpages et un film évoquant la vie des bergers aujourd’hui. Pour tous renseignements complémentaires et rendez-vous : Tél. : 04.76.80.19.09 (répondeur en cas d’absence) ou maisondesalpages38@orange.fr

Mais Besse n’est pas le seul village de la vallée à présenter un intérêt architectural. Mizoën et Clavans en Haut-Oisans, avec leurs belles maisons anciennes, leurs portes de granges si typiques, témoignent de la prospérité des éleveurs et colporteurs de la vallée.